Objet underground tantôt punk, tantôt geek, mais toujours rebelle et “do-it-yourself”, le fanzine se réinvente à l’heure de l’effondrement de la presse papier … Il eut été facile de croire qu’Internet aurait sa peau : le fanzine (contraction de « fanatic magazine »), cette publication papier auto-éditée, mi-journal intime mi-tract révolutionnaire, aurait aisément pu succomber à l’arrivée des sites persos et des blogs … Pourtant, plusieurs décennies après avoir servi de voix aux geeks américains, aux suffragettes anglaises et aux punks du monde entier, le fanzine se voit toujours plébiscité par des publics à la marge, curieux et pointus, venant d’horizons tout aussi différents que la bande dessinée, le skateboard ou la mode.